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Atelier de thé?tre en espagnol

Publié le 29 juin 2022 Mis à jour le 8 octobre 2024
? Nora Moubarak
 

Dirigé par Ana BENITO & Joséphine CARABALLO - Cie Les 3.8

 

Rejoignez la troupe de thé?tre en espagnol de l’Université !

Ana Benito et Joséphine Caraballo, comédiennes professionnelles et toutes deux d'origine espagnole, vous proposent un atelier dans leur langue maternelle autour de la thématique de la folie. Elles aborderont à travers le jeu thé?tral les techniques d'interprétation (respiration, concentration, écoute, etc).

Vous donnerez corps à des extraits d'une pièce ou bien à un montage de textes divers sur la thématique de la folie tout en donnant en priorité la parole à des auteurs contemporains.
 



 

REGARD SUR...

L'ART AU MOULIN 2024
Taller Lorca
Printemps 2024

La casa de Bernarda Alba est un drame écrit en 1936 par F.G. Lorca qui retrace la condition féminine des années 30 dans une société patriarcale. A l'occasion de l'Art au Moulin, les étudiants, gr?ce à un montage d'extraits de la pièce, abordent les thématiques de l'oppression et du désespoir qui peuvent déboucher sur une tragédie.

Durant l'automne 1935 et l'hiver 1936, García Lorca travaille sur la pièce thé?trale Comédie sans titre, pièce que lui-même qualifie de "drame social". De cette pièce il ne reste que le premier acte. Les étudiants ont souhaité parcourir et travailler sur cette pièce thé?trale que situe le poète, au dernières années de sa vie, déterminé à briser les fondations d'un thé?tre conventionnel, bourgeois et caduque.

Quelques photos des répétitions : 
 


? Thierry Egger

MERAKI #2

Mujer y encierro
Mai 2023

A l'occasion de la 2e édition du Festival international de thé?tre universitaire Meraki, les étudiants de l'atelier de thé?tre en espagnol ont travaillé sur le thème de la violence.

La violence exercée sur les femmes dramaturges par la ? mise en silence ? ou l’oubli rend la réflexion sur la parole essentielle. Le texte devient la scène privilégiée du corps enfermé et la violence territoire de création pour ces artistes. Dans cette écriture ambivalente, le geste agressif renvoie le plus souvent au silence assourdissant qui condamne à l’insignifiance.

Dans cette adaptation, hommage au thé?tre espagnol fait par ou pour les femmes, le troisième acte de La casa de Bernarda Alba souligne cette forme de dissidence créée gr?ce à l’acte violent. Si, d’un c?té, le silence de Bernarda empiète sur les cris enfermés de ses cinq filles célibataires, de l’autre, le désir enclos éparpille une violence qui asphyxie peu à peu les femmes de la pièce. Au paroxysme de cette violence, Adela, étouffée, reste réduite au geste saccadé et au visage possédé jusqu’à l’anéantissement de sa parole. Dans Al margen, le corps écrasé devient la carcasse de l’essentialisme. Elena, la protagoniste de cette comédie en deux actes, est le bouc émissaire d’une société hétéropatriarcale et bien-pensante qui l’empêche de verbaliser son homosexualité.
 

Jeu
Justine Berard, Hiba Bouraba, Anne Léa Brouhan, Lou Celadin, Diego Delgado Alcala, Elise Denis, Natalia Duarte, Hedi Fathallah, Justine Frances, Jeanne Grovel, Christopher Liba, Mélodie Merlini, Anahi Naulot, Mathilde Rivet, Emma Torrecilla



? Nora Moubaral / Oscar Roussel